12ème Sainte Dympna
10h30-16h
Arts visuels
Noé Cauderay est né en 1981 à Lausanne. Il termine ses études à l’Ecole de photographie (CEPV) de Vevey en 2008 et travaille comme photographe d’architecture pour différents bureaux de construction, puis en tant qu’indépendant. Il commence à réaliser des objets et des décors pour des films d’animations, jusqu’à rédiger des scénarios. Très polyvalent, il se base à la fois sur les aspects visuels et sonores pour produire ses œuvres, s’adaptant à chaque matériau, et collabore souvent avec des partenaires pour faire « s’entrechoquer » de nouvelles idées. En 2020, il reçoit le prix artistique de la région de Nyon. Noé s’intéresse aux multiples facettes de la psyché, aux questions de l’identité, du langage et de l’échange, et du fait de cloisonner les personnes en souffrance.
Son séjour à Malévoz porte sur la rencontre avec la patientèle et pour y arriver, il compte utiliser une multiplicité de techniques dans ses ateliers. De la stop motion, en passant par la peinture à doigts, l’impression, le découpage pour créer des figurines, le théâtre d’objets et d’ombres, le jeu et la recherche de mots, au modelage de la terre… Il fera aussi intervenir quelques collègues et ami∙e∙s en vue d’explorer des disciplines artistiques spécifiques. Pour apprendre à se connaître, établir une confiance mutuelle et avancer en collectif, il faut parfois s’y reprendre plusieurs fois, et creuser, creuser, jusqu’à avoir les Mains Sales.
Lucia Masu est la lauréate 2021 de la bourse que le Quartier Culturel propose à un-e artiste fraîchement diplômé-e de l’EDHEA. En appliquant la méthodologie de l’archéologue qui fouille, collecte, analyse, répare, elle met en dialogue des éléments de son autobiographie avec le lieu de résidence, le lieu physique avec son jardin et son histoire et le lieu humain/non humain composé par les personnes qui y habitent et y travaillent. Interpellée par ce que signifie laver dans un lieu où l’on vient pour soigner les maux de l’esprit.
En écoutant les bruits dans le bâtiment du Laurier, elle a imaginé les draps de lits de Malévoz, témoins de nuits paisibles et de nuits agitées, les draps qui évoquent un sentiment de refuge et de protection, l’eau, l’inconscient et le non-faire qui peut restaurer.
Sur des draps, Lucia s’est mise à la peinture en reconstituant un monde sous-marin silencieux, où les plantes aquatiques s’inspirent de cellules ciliées présentes à l’intérieur du corps humain, pas très différent du milieu liquide des océans, un lieu où la vie se régénère, une archive silencieuse de choses oubliées et de fragments du passé. Dans cette dimension, les objets se métamorphosent en intégrant les éléments naturels, le vivant pousse entre les fissures et assume de nouvelles complémentarité capables d’interagir et de survivre. Les objets du quotidien et leur débris, coulés au fond de l’eau, deviennent des hybrides et leur unique but est d’être en relation sans devoir répondre à une fonction. Dans le contexte de l’hôpital, la maladie provoque également une perte de fonctionnalité, le masque social est mis de côté et il devient possible de cultiver l’espace entre les fissures, faire pousser les plantes aquatiques dans les blessures.
C’est ainsi que la métamorphose des assiettes s’est réalisée dans un travail collaboratif, comme une plongée dans le monde onirique du possible, un lieu aquatique de cohabitation, interaction, diversité et symbiose de formes vivantes et non vivantes.
Arts visuels et sonores
Claire Frachebourg tisse son langage sensible entre les milieux et les pratiques. Après un diplôme en improvisation et performance à TIP en 2012 (Freiburg im Breisgau) et un bachelor en Arts Visuels à l’EDHEA en 2021 (Sierre), ses créations questionnent le son dans sa matérialité et dans sa finesse à révéler les secrets de mondes d’autres échelles. Elle tente d’être à l’écoute des potentiels de rencontres cachés, des voix imperceptibles. Claire Frachebourg crée des installations sonores qu’elle active par la performance. Sensible à l’équilibre entre pratique personnelle et collective, elle participe au collectif A la source et du duo Rêve jaune. Dans ces différentes constellations, elle part d’un lieu, le chahute, improvise, l’amplifie afin d’altérer le réel pour faire déambuler l’imaginaire.
Arts vivants
Christophe Burgess est un metteur en scène originaire du Valais et diplômé de l’école supérieure de théâtre des Teintureries à Lausanne en 2019. Il poursuit son apprentissage en assistant des metteurs en scène tels que Julien Chavaz du Nouvel Opéra de Fribourg ou Jean-Luc Barbezat sur la nouvelle création de Yann Lambiel. En 2020 il crée le spectacle d’été de la ville de Sion l’Expat, en collaboration avec la Cie Nigave d’Arnaud Matthey. Actuellement, il travaille sur des formes théâtrales immersives et/ou intégrant de nouvelles technologies. En novembre 2021 il signe la mise en scène de Brainwaves, un spectacle en réalité virtuelle, créé au TLH – Sierre. Il guide également la création d’événements et d’happenings avec le collectif d’artistes La Nef, rassemblant une trentaine de personnes. Il obtient en 2021 son CAS d’animation et médiation théâtrale à la Manufacture et collaborera avec l’association La Marmite – Genève, pour des ateliers en 2022. En automne 2021 a eu lieu la première édition de FAIS COMME CHEZ TOI, les rencontres des artistes émergent.e.s valaisan.ne.s au SPOT de Sion, dont il est le co-organisateur.
Ecriture
Ophélie Pruvost évolue dans plusieurs disciplines, les deux plus importantes étant l’écriture et la réalisation de fictions filmiques, comme Ruine (2017), centré sur la situation difficile d’une ado, Aline. Elle sort d’une formation initiale en arts plastiques et décoratifs à Strasbourg (2008), puis a longuement travaillé dans les coulisses du cinéma (coaching, casting), entre 2010 et 2015. Depuis des études complémentaires et pratiques dans la transe cognitive, elle s’intéresse particulièrement aux mouvements produits par les êtres, humains ou non. Récemment, elle se consacre surtout à la rédaction de son premier roman : Mont Ciel. Ce projet traite par ailleurs des relations entre humains et nature en parallèle avec la vision de la maladie psychique par les personnes « saines ». Comment appréhender l’Autre, et faire avec ses propres perceptions.
Au Quartier Culturel, Ophélie dirige chaque semaine un atelier remettant la voix au devant de la scène, elle qui a perdu quelque peu sa place lors de la crise covidienne. Plus que parlée, c’est la voix chantée censée nous réapproprier le rapport à soi et au reste de la société, au moyen d’exercices d’expression collective et spontanée.
Numa Francillon est un auteur yverdonnois. En 2018, après un master en sciences économiques et un mentorat littéraire au sein de l’Institut littéraire suisse, il obtient une bourse d’écriture au Caire de la Ville d’Yverdon. A la fin de ce séjour, il publie Touffe d’air (-36° édition). En 2019, il est lauréat du Prix Studer / Ganz et monte pour la première fois sur scène pour lire ses mots. Actuellement, il vit à Lausanne et trempe sa plume dans toutes sortes d’aventures littéraires.
En mars 2022, en marge de sa résidence, il réalise le deuxième acte de son projet « L’Appel Unique – Décrochez et écoutez !». Par téléphone, il lit des textes écrits pour l’occasion à toutes les personnes intéressées de Suisse romande.
De l’encre qui coule, des mots qui collent aux doigts, et des traits qui s’étirent sur le papier. Voilà ce que l’auteur Numa Francillon propose de réaliser dans le cadre de son projet de « zone à créer » (ZAC) à l’Espace Culturel de Malévoz. L’idée est de faire éclore un lieu de création qui soit à la fois participatif et intimiste. Une série d’invitations, de propositions et d’impulsions utilisant les mots, le langage et l’encre de Chine sont développées et servent de point de départ à la création.
La ZAC se veut un espace libre et ouvert à tous (patientèle de l’Hôpital et personnel soignant). L’idée est de construire un lieu d’expression, d’exploration et d’échanges où l’on peut librement venir déposer un poème, venir faire un collage ou réaliser un fanzine. La ZAC cherche à évoluer au fil des passages et des rencontres et à s’écrire comme un livre un jour après l’autre.
Infos et détails : nouma.ch
Pierre Fankhauser naît à Lausanne en 1975. Après des études de lettres et de sciences sociales à l’université de la même ville, quelques années de journalisme culturel à L’Hebdo et d’enseignement de la littérature française au gymnase puis du français comme langue étrangère à l’université, il part s’installer à Buenos Aires. Il consacre sept années argentines à l’écriture et à la traduction de romans. De retour en Suisse, il assure durant deux éditions la communication pour Le livre sur les quais, salon des auteurs de Morges, anime des rencontres littéraires dans le cadre de l’association Tulalu !? et participe au comité de la revue Arkhaï. Enseignant à l’Institut littéraire suisse de Bienne et conseiller en écriture pour le centre de formation à distance Désir d’écrire, il met sur pied A vrai dire, structure au sein de laquelle il donne des ateliers d’écriture et propose des suivis de manuscrits.
Durant son séjour à Malévoz, il va mener des ateliers mêlant écriture et enregistrements de podcasts : Radio Mazot. L’idée sera de rassembler du matériel audio –, lectures, interviews, musique, sons d’ambiance – pour donner naissance à la radio du Malévoz Quartier Culturel. Cela s’inspire du projet mené depuis plus de 25 ans dans l’hôpital psychiatrique municipal de Buenos Aires : Radio Colifata. Les animateurs du jour pourront entrer en dialogue dans le cadre de leur émission en comparant leurs différents points de vue, histoire de déconstruire les préjugés qu’on a les uns des autres, à faire parler ce qui est appelé la folie en lui donnant l’occasion de dire ce qu’elle dit de nous.
Du répertoire classique à l’électro la plus débridée, du jazz à la création d’univers sonores hors normes, des grandes formations orchestrales au solo épuré, le trompettiste Yannick Barman fait partie de ces musiciens qui semblent pouvoir tout jouer et relever tous les défis.
Spécialiste des traditions musicales d’Afrique de l’Ouest, acteur reconnu des musiques du monde sur les scènes internationales, Vincent Zanetti est un des rares maîtres blancs des rythmes mandingues et un voleur de feu de longue date.
Ensemble, ces deux ambassadeurs des musiques actuelles composent un univers sonore hors norme et résolument multi-culturel, entre jazz et world électro-acoustique.
Des Palabres Bleues à Kala Jula, ces deux ambassadeurs des musiques actuelles en Valais se sont souvent croisés sur disques et sur scènes, mais cette nouvelle création au théâtre du Raccot dans le cadre du Quartier Culturel de Malévoz leur donne l’occasion d’inventer un véritable duo à l’avenir prometteur.
Après une semaine au Théâtre du Raccot comme première étape de travail en vue de la création de ce monologue en janvier 2022, Roland Vouilloz nous fait découvrir ce texte écrit pour lui, en lecture.
Mise en scène de Jean-Yves Rüf
Vernissage du livre Les Folles de Morzine, de Gabriel Bender, Édition Gore des Alpes
Lecture & dédicace
Le roman raconte l’enquête de Bruno et Victorine sur les traces des possédées de Morzine. L’événement avait bouleversé le quotidien de la commune haut-savoyarde entre 1853 et 1870. A l’époque, les femmes avaient été diagnostiquées comme souffrant d’hystéro-démonomanie.
Une histoire qui débute et se termine à Malévoz.
Lecture d’un extrait par Roland Vouilloz
Vernissage de Avanti Rouge, carnet de résidence n°4
Restitutions des travaux des quatre artistes en résidence.
Programme :
Présentation du carnet de résidence n°4 Avanti Rouge de Hubert Crevoisier par Gabriel Bender
Projection du court-métrage Performance Rouge réalisé par Aylin Gökmen
Lectures
Félix Giloux, Auteur & critique d’Art
Projection
Marilina Prigent, Artiste vidéaste
Le Tombeau des Rois
David Dorais, Auteur
L’Inachevé
Isabelle Lavigne, Cinéaste
Depuis le printemps 2011, chaque 15 mai est l’occasion de réfléchir aux liens entre spiritualité et psychiatrie.
Cette année, nous portons une attention particulière au souffle.
17H — Messe célébrée par Andrea De Vico, accompagnée au violoncelle par Théo Heyman dans la chapelle Sainte-Dympna
18H — Concert de Vincent Zanetti et Antonio Esperti en duo « Le souffle et le rythme », dans les jardins de Malévoz
19H30 — Hommage spoken word à l’artiste Adolf Wölfli par Bern ist überall, au Théâtre du Raccot (réservation obligatoire)
Dans la journée — Atelier Ex-Voto animé par Marilina Prigent, artiste en résidence
Écriture
Christine Pfammatter, Christine Pfammatter est née en 1969 à Loèche-Ville, Suisse. Elle fait ses études en philosophie, littérature et histoire de l’art à Berne et Fribourg. Elle travaille actuellement comme écrivaine, critique d’art et traductrice à Berlin. Christine Pfammatter a publié divers volumes de nouvelles, des essaies ainsi que des traductions et des textes sur l’art contemporain. Elle donne aussi des ateliers d’écriture dans différentes écoles valaisannes.
David Dorais, Lors de son séjour au Quartier Culturel, David Dorais entame la rédaction d’un roman dans lequel le héros, qui est un double de l’auteur, se retrouve projeté dans un monde merveilleux et onirique qui est une projection extérieure de sa dépression. Ce monde sombre et oppressant est inspiré des images qui se trouvent dans le recueil d’Anne Hébert Le tombeau des rois, classique de la poésie québécoise.
Félix Giloux, écrit un court essai dans lequel le discours des patients est réutilisé pour son importance anthropologique et fournit une grille de lecture pour mettre en valeur certains aspects du travail d’artistes de l’art contemporain depuis 1960.
Ce texte a vocation à comparer l’univers des artistes et celui de la psychose autour d’une réflexion sur l’origine du corps humain. Le but n’est pas de « pathologiser » les œuvres mais de mettre en avant des structures psychotiques de l’imaginaire qui font partie du psychisme humain, et à travers lesquelles nous exprimons nos états de détresse les plus fondamentaux.
Comme le disait déjà Lacan au début des années 1930, la psychose possède un style qui lui est propre, et tenter d’en tracer les contours comporte un enrichissement notable d’un point de vue humaniste, anthropologique et esthétique.
Résidence d’auteurs et autrices SSA, Du 1er au 28 février — dans le cadre de la quatrième édition de la Résidence d’auteurs dramatiques francophones organisée en Valais, le Torrent a accueilli: Pauline Épiney, Roberto Garieri, Sarah Jane Molloney (Suisse), Pamela Ghislain (Belgique) et Michel Bellier (France).
Pendant un mois, les artistes ont travaillé à un projet personnel d’écriture pour la scène, tout en ayant la possibilité de partager leurs idées, imaginaires, points de vue, sensibilités, expériences.
Au gré de leur avancée respective, la dramaturge Rita Freda (Suisse) ainsi que l’éditeur et partenaire de la Résidence Emile Lansman (Belgique) leur ont fourni un accompagnement.
Arts visuels et sonores
Céline Hänni, Fil rouge d’une recherche multiforme, la voix est au cœur du processus de création que Céline Hänni déploie au Quartier Culturel lors de sa résidence. Au gré des rencontres et des envies, elle souhaite développer un projet au long cours initié en 2017, La gueule ouverte, portraits sonores de voix singulières entendues en parcourant l’Arc Jurassien. Elle poursuit également la création de nouveaux morceaux sous le nom d’Orlando : des ballades folk harpe-voix composées sur des textes de poètes et poétesses qui lui sont chères.
Noemi Niederhauser, Dans le cadre de sa résidence, Noemi Niederhauser, artiste et céramiste basée à Lausanne, entamera une recherche autour des berges du Rhône dans la région de Monthey à travers les liens entre céramique et territoire. Prenant la forme de sculptures, de photographie et d’illustrations, le travail de Noemi à Malévoz se déploiera comme un dialogue entre la matière, le paysage et l’humain.
Isabelle Lavigne, L’artiste poursuit l’écriture d’un long métrage d’animation intitulé L’inachevé, basé sur de réels entretiens thérapeutiques de migrants de retour dans leur pays natal, le Sénégal. En parallèle, Isabelle écrit aussi une version adaptée au théâtre.
Marilina Prigent, Née à Mendoza en Argentine, après des études à l’université nationale de Cuyo, elle poursuit sa formation en France à l’école supérieure des Beaux-Arts de Montpellier dont elle est diplômée en 2013.
Son travail s’appuie sur la collecte d’archives, lettres, photographies, témoignages oraux qu’elle intègre à ses vidéos et installations. Elle s’intéresse à la micro-histoire, aux récits de vie et évènements liés à des personnages oubliés, ceux qui échappent à la grande Histoire. Dans le cadre de la résidence au Quartier Culturel, elle développera un projet intimement lié au lieu, puisqu’il s’organise et se construit autour d’un récit : celui de Sainte Dymphna patronne de Malévoz. A travers des traces mémorielles comme historiques, ce projet cherche à questionner la manière dont cette légende résonne et subsiste au sein de cette institution. Comment ce récit initial se transforme et se réinvente dans le regard de chacun?
Antoine Dollat, Durant sa résidence de février à mars 2021, Antoine Dollat, artiste diplomé de l’édhéa a mené un atelier hebdomadaire axé sur un dialogue entre tout-es les participant-es autour de l’art contemporain. Prenant le rôle d’animateur et de cuisinier, Antoine Dollat a proposé un espace de réflexion libre où chacun-e avait la possibilité de s’exprimer sans préjugés. Durant chacun des ateliers, il prépara une création culinaire. La nourriture devient ainsi à la fois le catalyseur de la rencontre et le ciment de la relation que tisse l’artiste avec les participant-es.
Arts vivants
Sylvia Fardel, Après plusieurs collaborations, les comédiennes, auteures et metteures en scènes Sylvia Fardel (Suisse) et Cendre Chassanne (France) se retrouvent à nouveau sous l’égide de la compagnie Helvètes Underground, pour une résidence de recherche et d’écriture au Quartier Culturel de Malévoz.
L’objet de cette recherche est cette fois bien vaste. Car si au début du 20ème, le médecin américain Duncan Mac Dougall, émet l’hypothèse que tout être vivant possède une âme, et que cette âme possède une masse de 21 grammes. Depuis, une question fondamentale demeure. Où se trouvent ces âmes avant et après la vie ?
Dans sa logique de théâtre documentaire, la collaboration de Sylvia Fardel et de Cendre Chassanne permettra à la compagnie des Helvètes Underground de poursuivre son exploration de l’humain. C’est dans l’interrogation de l’avant et de l’après que nos deux protagonistes emportent la médium Nicole Coudray qui communique avec l’au-delà, ainsi qu’un neuroscientifique, un guérisseur, et une infirmière en soin palliatifs dans leur réflexion.
Cathédrale St-Étienne, Moudon – sa 29 août 2020, 17h00
Temple Apples – di 30 août 2020, 17h00
Eglise St-Amédée, Moudon – sa 5 septembre 2020, 17h00
Temple Chardonne – di 6 septembre 2020, 17h00
Temple Bretonnières – sa 12 septembre 2020, 17h00
Temple Fontenay, Yverdon – di 13 septembre 2020, 17h00
Temple Chatillens – sa 19 septembre 2020, 17h00
Chapelle de Cery, CHUV, Lausanne – je 1er octobre 2020, 15h00
Temple Chailly – sa 3 octobre 2020, 17h00
Modern Art Museum, Erevan – décembre 2020
National Center of Aesthetics, Erevan – décembre 2020
Sergei Paradjanov Museum, Erevan – décembre 2020
Chapelle Sainte Dympna, Monthey – 15 mai 2021
Graphisme: L. Chappex
Soutenu par Malévoz Quartier Culturel et Modern Art Museum Yerevan, Sergei Paradjanov Museum, National Center of Aesthetics Armenia
Depuis une dizaine d’années Pascale de Iudicibus se consacre à la peinture en amatrice éclairée.
Elle couche sur la toile ses états d’âme pour s’évader.
Son désir de création vient de la vision effervescente que l’artiste a de la réalité et qu’elle cherche inlassablement à retransmettre.
C’est à travers le dessin, la peinture et la peinture murale que Joanne donne vie à cet univers foisonnant, nourri par la complexité et la multitude des formes de la nature. Un monde inspiré de l’inconscient; terrain fertile d’imagination collective, d’où surgissent des images teintées d’art brut et d’art primitif.
Viennent ainsi s’entremêler images oniriques, personnages fantasques, représentations mythologiques, autant de formes pour retranscrire une expérience intérieure et tenter de dire ce qu’il se passe au-delà des apparences.
Une performance où l’intime se compose en tableaux vivants qui questionnent la fragmentation du corps féminin et son rapport insaisissable à l’image.
Dans Am I in the picture?, inspiré par l’oeuvre de la photographe Francesca Woodman, Zuzana Kakalikova explore la notion de l’autoportrait. À l’instar de la photographe, l’artiste manipule des objets, transforme l’espace, explore son corps et crée une série de tableaux vivants. Loin de toute exhibition glorificatrice,︎ ︎ne cherchant jamais à masquer sa vulnérabilité mais au contraire, avec sensibilité, Zuzana se livre et offre le spectacle d’un dénuement total, subtil et émouvant. En fragmentant la représentation du stéréotype féminin, elle tente de s’en détacher et de créer une autre manière d’observer l’intime.
Concept, Chorégraphie, Interprétation : Zuzana Kakalikova
Collaboration artistique : Nina Negri
Assistante mise en scène: Racha Baroud
Composition musicale : Julie Semoroz
Scénographie : Neda Loncarevic
Assistante chorégraphe: Alexandra Kazazou
Conseil dramaturgique: Valentine Paley
Production : Compagnie TDU
Co-production : fOrum culture
Soutiens : République et Canton du Jura, Loterie Romande, Ernst Göhner Stiftung, Fondation Emilie Gourd, Corodis, Fondation Engelberts, Ville de Delémont, Malévoz Résidence Quartier culturel.
Spécialiste des traditions musicales d’Afrique de l’Ouest, Vincent Zanetti est un maître des rythmes mandingues.
Du répertoire classique à l’électro, le trompettiste Yannick Barman semble pouvoir tout jouer et relever tous les défis.
Ces ambassadeurs des musiques actuelles se sont croisés à maintes reprises sur disques et sur scènes. Ils sont en résidence de création au théâtre du Raccot.
Cette création organise la rencontre d’artistes professionnels et de personnes concernées par des troubles psychiques.
Paula Brum a étudié la psychologie au Brésil. Elle a poursuivi ses études par un doctorat en sociologie, obtenu au Québec. Sa thèse vise à comprendre comment le mouvement antimanicomial brésilien (mouvement social anti-asilaire) contribue aux transformations des rapports à la folie.
En 2018, Paula a été en résidence d’écriture à Malévoz dans le cadre d’une convention avec l’Université de Berne. Durant une année elle a vécu au rythme du quartier culturel et a proposé un atelier d’écriture aux patients. Lyssa est issu de ce matériel composite.
« La jeune poète Justine arrive de l’étranger à la recherche de sa sœur, Lyssa soignée à Malévoz. Peu à peu une question émerge autour de Lyssa. Est-ce vraiment une patiente ou le double de la poétesse ? Est-ce un personnage imaginaire ou la folie elle-même ?
Lyssa interroge les limites entre soin et contrainte, l’absurde et la beauté, la souffrance et la poésie d’un monde un peu fou. »
Cette piéce co-produite par le Quartier culturel a été construite en partenariat avec le Graap.
Mise en scène Paula Brum
Musique Marc Berman
Assistanat François Renou
Scénographie Vincent Deblue
Collab. artistique Sébastien Ribaux
Production Fabienne Furger
Administration Sarah Frund
Lumière Charlotte Roche-Meredith, Vincent Deblue
Jeu Angèle Colas, Jean-Luc Carrel, Michèle Egli,
. Sylvie Anne Marguerat, Rémy Orioli,
. Marc Parisod, Emanuele Orita, Schenky
Arts vivants
Laura Dicembrino, Lia Beuchat et Akané Nussbaum, (danse) Passionnées par la sensibilité, les perceptions sensorielles et la manière dont celles-ci peuvent se présenter de manière si unique chez chacun, Lia Beuchat, Akané Nussbaum et Laura Dicembrino mènent un travail en profonde introspection avec leurs sens et questionnent comment est-ce que l’humain exploite ces outils sensoriels dans ses interactions sociales au quotidien.
Au travers du corps et du mouvement, leur recherche est une véritable invitation à (re)découvrir ce qui est si essentiel à notre présence, ce qui nous permet d’interagir, et ainsi d’exister.
Laura Ige (Argentine), Laura IGE est née en 1985. Ses domaines d’expérimentation sont les arts visuels, l’art sonore et l’écriture sur la culture populaire, numérique et underground.
Laura IGE a un diplôme en Beaux-Arts à l’Université National de La Plata à Buenos Aires, elle a également étudié le piano et la médecine jusqu’à la quatrième année.
Laura vient d’obtenir le Master en Art Public à la haute école d’art du Valais l’édhéa à Sierre, avec la note maximale. Elle est la première étudiante à bénéficier d’une convention d’accueil signée entre la haute école et Malévoz. Durant sa résidence, elle explorera le piano sous une forme performative. Elle était présente au Quartier Culturel les mois de février et mars.
Zuzana Kakalikova, (photos, danse)« Une photographie digne de ce nom ne vous donne pas une vue du monde mais vous le fait toucher ». Inspirée par la photographe Francesca Woodman, Zuzana Kakalikova interroge notre regard sur le corps féminin.
L’artiste invite le public dans un espace personnel, clos, à être le témoin du dialogue intime que Zuzana entretient avec les photographies de Francesca Woodman. On pourrait avoir l’impression de se trouver dans le studio d’une photographe. Les objets semblent avoir une place bien définie et l’ensemble construit presque l’image d’une nature morte. A l’instar de la photographe, Zuzana manipule des objets, transforme l’espace, explore son corps, ses temporalités et crée une série de tableaux vivants. En fragmentant la représentation du stéréotype féminin, l’artiste tente de s’en détacher et de créer une autre manière d’observer l’intimité.
Arts visuels
Emmanuelle Briat (France) Plasticienne végétale, Emmanuelle Briat développe une pratique artistique fondée sur l’utilisation de matériaux naturels. En travaillant avec le vivant, elle fait surgir des formes organiques qui prennent appui sur l’architecture. Elle se laisse guider par son observation de la nature pour composer ses œuvres pérennes et éphémères. En créant avec le végétal, elle cherche à restaurer le lien de l’être humain avec la nature. Ses sculptures végétales se fondent dans les espaces publics, s’intègrent parfois à des arbres pour inviter les badauds à s’arrêter et porter leur regard sur l’environnement.
Elle mène également des ateliers de découvertes artistiques pour les enfants et les adultes, leur propose de créer avec des éléments de la nature, les sensibilisant à l’écologie.
En résidence au Malévoz Quartier Culturel, elle réalisera des œuvres land art, travaillera avec la danseuse Rozenn Dubreuil sur une pièce chorégraphique qu’elle a créée « Manifeste Naturel » et proposera des ateliers land art.
Aylin Gökmen (Suisse), (Réalisatrice) Valaisanne passionnée par le cinéma et les arts, Aylin Gökmen est réalisatrice, monteuse et cadreuse. L’artiste a déjà participé à la production de documentaires projetés dans de nombreux pays. Au cours de sa formation artistique, elle a longuement étudié les documentaires poétiques et expérimentaux: à la différence des documentaires plus traditionnels, ces œuvres ne reposent pas nécessairement sur des images concrètes ou des protagonistes, mais recourent à diverses techniques afin d’évoquer des choses plus abstraites, telles des sentiments ou des souvenirs.
Aylin organisera des projections de films et des ateliers autour du thème des émotions, en parallèle à ces activités, elle réalisera son projet personnel.
Hubert Crevoisier (Suisse), (artiste verrier) Hubert Crevoisier se définit alpiniste empruntant simultanément la voie nord et la voie sud pour escalader les chemins parfois escarpés de la vie. Il devient d’abord infirmier pour apprendre à parler avec ses patients, puis se découvre ensuite artiste verrier afin d’explorer le langage de la matière, la transparence et la couleur.
Son projet de résidence intitulé « AVANTI rouge » est en écho avec le projet d’exposition qu’il prépare pour le Musée Ariana à Genève en 2021. Son atelier invite à aller de l’avant pour filer et tisser ensemble le fil rouge. Fil d’Ariane à suivre ou trame de vie à explorer.
Joanne Faivre (Suisse), (peinture, illustration) Le désir de création de Joanne Faivre vient de la vision effervescente qu’elle a de la réalité et qu’elle cherche inlassablement à retransmettre.
C’est à travers le dessin, la peinture et la peinture murale qu’elle donne vie à cet univers foisonnant, nourri par la complexité et la multitude des formes de la nature. Un monde inspiré de l’inconscient; terrain fertile d’imagination collective, d’où surgissent des images teintées d’art brut et d’art primitif.
Viennent ainsi s’entremêler images oniriques, personnages fantasques, représentations mythologiques, autant de formes pour retranscrire une expérience intérieure et tenter de dire ce qu’il se passe au-delà des apparences.
Claire Forclaz (Suisse), (écriture, son) Claire aime travailler le son plus que le sens des mots. Le récit qu’elle vient écrire s‘inspire du mythe des zombies dans un univers poétique tentaculaire et fantasmagorique.
L’artiste proposera dans ses ateliers d’exploiter la voix et ses vibrations pour découvrir des espaces de résonnance dans le corps. La détente physique et mentale installée permettent de se laisser aller à écrire de manière automatique, sans but ou stress à l’idée que quiconque lise ces mots.
Pour la dernière exposition de l’année le Quartier Culturel de Malévoz s’ouvre à un duo d’artistes : Jacqueline Rommerts et Cécile Mury.
Lors du vernissage, des textes d’Hélène Bouillaguet seront lus par Anne Vouilloz, comédienne.
Inaugurée en novembre 2011, la Galerie du Laurier a organisé plus de quarante expositions qui ont permis à une centaine d’artistes de présenter leurs oeuvres au public. À partir de janvier 2020, nous allons radicalement changer de formule. Merci à tous ceux qui nous ont soutenus durant cette décennie et merci de rester à nos côtés.
Dominique Hauser alias Huguette Poirier, s’est lancée dans un projet de réalisation de cartes postales, pour concrétiser une vieille passion née des albums en noir et blanc confectionnés par son père. Elles portent sur le thème de l’industrie, aspect visuel fort de la région chablaisienne. La technique artisanale d’Huguette, de la prise de la photo à la colorisation, donne à ses cartes postales un air légèrement nostalgique qui aborde la ville et ses environs d’une façon surprenante, anachronique et fictive.
L’artiste met à disposition, gratuitement, à la Buvette, ses cartes postales ainsi que des timbres pour que vous puissiez les faire voyager.
Emmanuelle Houdart est une artiste peintre, illustratrice et auteure d’ouvrages pour la jeunesse vivant à Paris. Suisse d’origine, elle vient sur sa terre natale pour travailler sur « Dessins pour celle qui a peur », un projet aux crayons de couleurs
Danseuses, funambules, trapézistes… Des mains de l’artiste émerge un univers de petites femmes expressives tout en rondeur et en mouvement.
Aude Maret aime détourner des objets insolites anciens afin de les intégrer à ses créations.
Ces matières inattendues contrastent avec le grès des personnages. Mécanismes de montres, vieilles serrures de bois, pièces industrielles… Une deuxième vie naît de la rencontre entre ces objets aux formes et aux couleurs variées et les demoiselles.
L’ensemble prend un sens nouveau, dans une tension entre mouvement et immobilité.
Une superposition d’images floues, aux couleurs étudiées, nous attend.
Des paysages qui se mêlent avec des silhouettes effacées, quasi fantomatiques, donnent l’impression de se trouver dans un endroit qui n’a pas sa place, hors du temps.
Ce contraste de deux types de concrets, l’un en arrière-plan assez brut, et l’autre par des portraits finement tirés mais immatériels, aboutit à un abstrait fascinant.
Voici arrivée la 9ème édition de cette fête désormais emblématique !
Comme la proximité de la montagne est forte à Malévoz, c’est l’occasion de mettre un accent sur la pratique de la spiritualité en ce lieu.
9H : Messe célébrée par Bernard Gabioud et Pascal Lukadi, et animée musicalement par la zampogna d’Antonio Esperti, dans la chapelle expressément dédiée à la Sainte depuis l’année passée.
10H : Pause café à la Buvette du Torrent
10H30 : « La représentation de la Montagne dans l’imaginaire et dans la pratique », conférence-débat entre Gabriel Bender, responsable du Quartier Culturel et le chanoine Gabioud.
Après la pause de midi, direction le théâtre du Raccot :
14H : « La Tour de Malévoz » de Silien Larios, lue par René-Claude Emery, comédien, et Mali van Valenberg, comédienne.
15H : Airs classiques et chants valaisans, chantés et joués par Laure Barras et Irène Puccia de l’association Les Concerts du Cœur.
Articles tirés du Courrier, décembre 2018
Arts vivants
Audio dans lequel figure Michael Gallen : Ici la Suisse – Des artistes en résidence dans le Quartier culturel de Malévoz à Monthey – Play RTS, 3 avril 2019
Arts visuels
Vous pouvez faire l’expérience de la balançoire 100% Malévoz en suivant ce lien : https://www.facebook.com/MalevozQuartierCulturel/videos/2070762399886504/
Ecriture
Deux plasticiennes en une se lancent le défi de mettre en scène des êtres humains dans leur fragilité. Chacune, à sa façon, illustre des cas fictifs, des dérives silencieuses, des troubles indicibles, des secrets.
Marie K. présente des travaux à l’acrylique hauts en couleurs. Le relief des empâtements évoque la destinée d’une manière subtilement abstraite. Par exemple, la douce Natalia a des rêves pleins la tête mais trouve toujours une bonne raison de ne pas les réaliser.
Line Evique propose des personnages à l’encre de Chine dessinés d’un trait incisif, sans concession et sans enjolivement. Comme Marina, femme délicate et fragile qui a perdu des plumes dans une relation toxique.
Ces personnages et bien d’autres sont exposés pêle-mêle à la galerie du Quartier Culturel de Malévoz.
Passionné par la transformation de la matière, Jean Morisod propose dans cette exposition de confronter le geste à sa trace. L’outil prolonge le corps et lui permet de coucher son âme sur le papier, de donner à voir des paysages intérieurs. Les différents matériaux avec lesquels il travaille offrent la souplesse nécessaire à ce projet.
L’artiste anime un atelier dans la galerie les mercredis de 14h à 16h.
Cosimo Filippini, photographe tessinois, était en résidence Viavai+ de mai à juin de cette année.
Dans le cadre d’un atelier, il initiait la patientèle à l’art de la photographie.
Chaque personne a pu immortaliser son empreinte en photographiant sa main.
Une exposition anonyme et singulière.
Cette pièce est née le 8 mars 2015. Nicolas marche avec son père dans la neige : « Je le sentais un peu tendu sur ses jambes, il glissait ! » A ce moment précis, Nicolas se rend compte qu’il ne sait rien de son père, de sa jeunesse à Casablanca, les amis, la langue, les coutumes, les odeurs et les bruits…
A travers cette histoire personnelle, celle d’un père et d’un fils, celle de Nicolas et de Jean-Paul, Pourquoi ne sais-tu pas marcher dans la neige ? nous raconte une histoire plus grande, celle d’une humanité en perpétuel déplacement, celle des exils forcés, de l’équilibre fragile du monde.
Conception, chorégraphie Nicolas Turicchia
Avec Nicolas Turicchia, Jean-Paul Turicchia
Composition sonore Clive Jenkins
Lumières Joana Oliveira
Costumes Iris Aeschlimann
Assistant dramaturgie Sébastien Vin
Coaching vocal Valérie Joly
Production Cie Nicolas Turicchia
du 6 septembre au 21 octobre
jeudi et dimanche
14 H – 16 H
L’exposition collective réunit les travaux de cinq jeunes artistes, fruit de leur rencontre à la Cambre, une des principales écoles d’art et de design de Belgique.
Ces cinq artistes ont exprimé le désir d’exposer en commun pour faire dialoguer leur évolution depuis que leurs chemins se sont séparés. L’exposition rassemble des travaux issus de recherches personnelles, elle est l’occasion de se retrouver autour d’un projet commun.
Cinq aventures réunies comme les récits qui composent un recueil de nouvelles.
Photographie, dessin, peinture, sculpture et installation.
Bessero Hélène, Fully/ Suisse
Crosse Noémie, Bruxelles/ Belgique
Lebovics Arnold, Bruxelles/ Belgique
Nessi Margaux, Montreuil/ France
Ranalli Aurélie, Bruxelles/ Belgique